Autosondage intermittent

Le sondage urinaire à demeure (sonde de Foley) est la technique de choix sauf en cas de contre-indication (sténose ou traumatisme urétral, prostatite aiguë), il sera alors préféré la pose d'un cathéter sus-pubien. Après enquête des causes, le traitement, souvent chirurgical, sera autorisé pour une reprise durable des mictions. La rétention urinaire ayant pour cause des pathologies neurologiques trouve la prévention de ces complications dans l'autosondage intermittent.

Le sondage intermittent

Le sondage intermittent permet de vider la vessie à intervalle régulier en introduisant une sonde par l'urètre jusqu'à la vessie. Le sondage intermittent peut être effectué soit par autosondage intermittent, où le patient se sonde lui-même, soit par hétérosondage, c'est-à-dire, avec l'aide d'une autre personne. Il existe des sondes de diamètres différents. Vous pouvez soit diriger votre sonde vers les toilettes, soit raccorder une poche de recueil dans laquelle l'urine s'écoulera.

Le nombre de sondages est variable en fonction des personnes. Certaines devront se sonder 4 à 6 fois par jour soit environ toutes les 4 heures et d'autres deux fois s'il existe des mictions volontaires. Il est important de respecter scrupuleusement les conseils qui vous ont été donnés par votre médecin ou votre infirmier(ère) au cours de l'apprentissage. Il est néanmoins conseillé de se sonder au moins 4 fois par jour, ceci afin de réduire les risques d'infections urinaires.

Histoire du sondage intermittent

Avant les années 1970, les patients n'avaient d'autres solutions que le sondage à demeure stérile et les problèmes d'infection étaient courants.

L'autosondage intermittent propre (c'est à dire sans champ, ni gant) a été mis en pratique dans les années 1970 par le docteur LAPIDES, urologue Américain, qui a publié des résultats démontrant l'efficacité de l'auto-sondage intermittent  notamment en terme de traitement et des préventions des infections urinaires.

L'autosondage est la meilleure méthode de drainage des blessés médullaires à la phase aiguë.

A moyen et long terme, cette technique chez les patients capables de s'auto sonder est une technique protectrice vis à vis des complications infectieuses, lithiasiques (sujets aux calculs) et du risque de dégradation du rein et de la fonction rénale. 

Retrouvez toutes les informations concernant les matériels et accessoires liés à la rétention urinaire dans l'onglet Matériel pour rétention urinaire.

Search